Date de publication : 15 mai 2022
Notre adhérente, Mme Y., souscrit en juin 2021 un contrat de louage avec l’entreprise Ecodrop pour la mise à disposition d’une benne sur une période de sept jours. Cette benne devait être livrée sur un espace privé à une date convenue, l’emplacement de dépôt devant être adapté et accessible au transporteur.
La benne n’a pas été livrée comme convenu, mais quelques jours plus tard, l’entreprise a adressé à notre adhérente une facture pour un passage à vide du transporteur. Mme Y. conteste cette facturation car rien ne permet de justifier l’impossibilité de déposer la benne à l’endroit convenu.
Ecodrop lui oppose les Conditions générales de Vente de l’entreprise annexées au contrat de louage et refuse le remboursement de la facture litigieuse.
C’est à ce stade des échanges entre le professionnel et notre adhérente, que L’UFC QUE CHOISIR de la région de Versailles est sollicitée pour la prise en charge de ce litige.
Après avoir analysé l’ensemble des documents transmis par Mme Y., nous informons Ecodrop que nous sommes saisis du litige et l’invitons à nous transmettre ses éléments de réponse.
Ecodrop, s’appuyant sur ses conditions générales de vente et notamment sur les exigences à respecter en matière de livraison, justifie cette deuxième facture par le fait que l’utilisation d’un tronçon de route par le transporteur nécessitait la délivrance d’une autorisation de circulation : en l’absence de celle-ci, la livraison du bien loué n’a pu être exécutée le jour convenu.
Malgré les nombreux échanges entre notre AL et le professionnel, un deuxième courrier rappelant les dispositions légales et les obligations du professionnel a été nécessaire pour gagner ce litige à l’amiable :
Le professionnel confronté à ses manquements sur ce dossier, souhaitant régler à l’amiable ce litige et ainsi préserver la qualité des relations commerciales avec ses clients, a décidé de prendre en charge le passage à vide du transporteur et a annulé la facture correspondante.
L’UFC QUE CHOISIR de la région de Versailles se satisfait pleinement de cette décision et rappelle que « tout professionnel, vendeur de biens ou prestataire de service doit, avant la conclusion d’un contrat, mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du bien ou du service » ( CASS. Civ 3ème., 21 juillet 1993.)
UFC Que Choisir de la région de Versailles