Date de publication : 17 mars 2020
Lors de la mise en vente de son mas situé en Languedoc-Roussillon, le propriétaire décide sciemment de ne pas informer l’acquéreur du projet de déviation routière prévu à moins de 300 mètres de la propriété.
La vente est conclue et l’acquéreur découvre rapidement le « pot aux roses ». Il demande l’annulation de la vente, ainsi que des dommages-intérêts.
La Cour d’appel accède à ses demandes estimant que son consentement a été vicié puisqu’il n’aurait pas acheté s’il avait eu cette information. La décision est confirmée par la Cour de cassation
Juridiquement, ce vice du consentement est appelé « réticence dolosive ».
Cour de cassation, 3ème chambre civile, 11 juillet 2019, n°18-18299