Date de publication : 10 décembre 2018
Réseaux sociaux, messageries en ligne... Savez-vous que, selon l'article 40-1 de la loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, tout internaute peut donner des « directives » concernant la conservation, la transmission ou l'effacement de ses données numériques après son décès ?
La personne désignée pour exécuter ces « directives » a alors la possibilité, après le décès de l'internaute, de prendre connaissance des « directives » et de demander leur mise en œuvre auprès des responsables des données en question (suppression du compte Facebook du défunt par exemple).
Ces directives, qui s'apparentent à un « testament numérique », peuvent être générales (lorsqu'elles concernent l'ensemble des données sur une personne) ou particulières (lorsqu’elles ne concernent que certains traitements de données spécifiques).
Néanmoins, en l'absence de « directives » données du vivant de l'internaute, les héritiers ont la possibilité d'exercer certains droits, notamment :
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