Date de publication : 05 juin 2019
L'air que l'on respire dans son logement peut être de moins bonne qualité que l'air extérieur à cause de polluants spécifiques liés aux appareils de chauffage et de cuisson, au tabagisme, aux produits d'entretien et désodorisants, aux peintures, au vernis et à la colle du mobilier... L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) fait le point.
Les logements comportent des concentrations de différents polluants qui peuvent avoir des conséquences sur la santé, alors que l'on y passe en moyenne 16h par jour.
Nota
Le ministère de l'Environnement a élaboré Un bon air chez moi , outil qui vous permet de déterminer gratuitement si l'air de votre logement est pollué : vous répondez à quelques questions et vous obtenez un diagnostic ainsi que des recommandations pour améliorer la qualité de votre air intérieur.
Comment améliorer la qualité de l'air intérieur ?
Une bonne ventilation de l'habitat apporte de l'air neuf, évacue les odeurs et les polluants, élimine l'humidité (les moisissures sont néfastes pour la santé) et fournit aux appareils à combustion l'oxygène dont ils ont besoin. Pour cela, il faut :
Le tabac est la première source de pollution dans l'habitat et favorise, chez le fumeur et son entourage, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires.
Les désodorisants chimiques, l'encens, les bougies parfumées, les produits contenant des substances naturelles (huiles essentielles, par exemple) émettent également des polluants. Pour chasser les mauvaises odeurs, il est préférable d'aérer les pièces.
L'efficacité des plantes dépolluantes n'est pas validée scientifiquement.
Service Public