Date de publication : 15 mai 2024
À compter du 1er avril 2024, certaines informations doivent obligatoirement figurer sur l’emballage ou la notice des produits de protection intime (tampons, serviettes hygiéniques, coupes menstruelles, protège-slips…), notamment le risque de syndrome de choc toxique menstruel. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des recommandations d’utilisation permettant de limiter ce risque.
Le syndrome de choc toxique menstruel est une maladie infectieuse extrêmement rare (une vingtaine de cas recensés chaque année en France) ; mais il s’agit du principal risque lié au port de protections intimes internes (tampons, coupes menstruelles…).
Il est tout à fait possible de prévenir ce risque en respectant certaines bonnes pratiques préconisées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), notamment :
Le risque de développer un syndrome de choc toxique menstruel est en effet favorisé par :
À partir du 1er avril 2024, l’emballage ou la notice des produits de protection intime devront obligatoirement indiquer :
Rappel : les premiers symptômes du syndrome de choc toxique menstruel apparaissent dans un délai de 3 à 5 jours, avec :
S'il n'y a pas de prise en charge médicale, au bout de quelques jours des défaillances de différents organes (le rein, le cerveau, le foie…) peuvent être observées.
En cas de suspicion d’un syndrome de choc toxique menstruel, il vous est recommandé :
À noter : les protections intimes externes (serviettes hygiéniques, protège-slips…) n’ont pour l'instant jamais été liées à un cas de syndrome de choc toxique.