Date de publication : 24 février 2021
Nous vous avions alerté en novembre 2020 sur les risques encourus lors d’achats par correspondance de produits « naturels » : miels, huile d’olive, etc. Un récent rapport de la DGCCRF nous informe que sur une analyse de 126 prélèvements d’huiles d’olive provenant de 227 établissements contrôlés, 49% des produits étaient non conformes.
Certains produits présentaient des défauts de qualité qui leur ont valu un déclassement de « vierge extra » en « vierge » (l’huile d’olive « vierge extra » est de qualité supérieure, son taux d’acidité ne peut pas dépasser 1 % tandis qu’il peut atteindre 2 % pour l’huile « vierge »). D’autres analyses mettaient en évidence des mélanges d’huiles de qualités différentes, parfois avec de l’huile raffinée (colza, tournesol). Sur l’autre moitié des prélèvements, 25% présentaient des défauts d’étiquetage, notamment l’usurpation de labels de qualité ou de lieux géographiques d’origine.
Comme nous l’écrivions en novembre dernier, la localisation du vendeur n’est pas une garantie d’origine du produit : importateur d’Italie, oléiculteur de Provence depuis 1809, Moulin la Drôme, etc. Quant aux autres indications, elles ne sont que des arguments marketing sans valeur : issue des meilleurs terroirs, goût exquis, goût intense, premium, qualité Or, naturellement vierge, fruité, etc.
Les seules indications à vérifier sur les étiquettes des bouteilles (et non pas sur la publicité reçue) sont :
A noter que, malheureusement, la précédente enquête de la DGCCRF sur les huiles d’olive en 2018 avait relevé un taux de non-conformité de 46%. La situation ne s’est donc pas améliorée depuis.
Le classement des huiles d’olive Les huiles d’olive sont classées en différentes catégories clairement définies pour permettre au consommateur de mieux se repérer entre les différentes dénominations commerciales :
|
DGCCRF